fiche à jour - Tristan Dragnov

► Taille: 1,82m
► Corpulence: svelte, finement musclé
► Couleur de peau: pâle
► Yeux: bleus
► Chevelure: mi-long, argentés
► Style vestimentaire: classieux, long manteau
► Signes distinctifs: ailes de dragon, oreilles pointues, langue bifide

Particularités raciales :
-capacité à voler (les ailes c'est pas que pour le style)
-longévité extrême
-« vision » thermique partielle (langue bifide)

Traits personnels :
- peut détecter la bénédiction de Raïja, de la même façon que le fait la nature de la surface
- peut rétracter ses ailes dans son dos (on demande pas comment, ''make it fit'')

niveau total : 37

Pouvoirs :
-illusion (lvl 1)
-ombre (lvl 3)
-lumière (lvl 2)
-peur (lvl 2)
-vampirisme (lvl 3)
-téléportation (lvl 4)


Compétences :
-maîtrise des épées (lvl 3)
-ambidextre (lvl 3)
-danse mortelle (lvl 3)
-arts martiaux (lvl 3)
-agilité (lvl 3)
-perception (lvl 3)
-mana (lvl 2)
-duperie (lvl 1)
-charme (lvl 1)

Un ensemble sabre long et court à la hanche droite. Un autre sabre court à la hanche gauche. Des griffes en acier, plaquées or, au bout de deux doigts de sa main gauche, qui est sa main principale.

Pendant longtemps, j'ai été indolent, inattentif, hédoniste, paresseux et borné. Je me suis détesté, j'ai détesté mon père ... aujourd'hui je suis différent.

Aujourd'hui je ne suis plus qu'une haine froide, presque calculatrice, une flèche pointée vers le cœur des Raïjites. Mais je n'oublie pas la trahison de ma sœur. Dès que j'en aurais finis avec les pions du soleil, elle paiera. A moins que j'ai l'occasion de me venger d'elle avant. Mais pour l'heure, je me concentre de façon à progresser, commençant un entraînement qui aurait du m'occuper toute ma vie et que j'avais négligé en m'en sentant fier.

Ceci dit je reste un bon vivant en apparence : même si mon attitude nonchalante est remplacée par de la politesse parfois guindée, je sais apprécier les petits et grands plaisirs de la vie et le faire savoir à celles et ceux qui me les procurent. Rien ne vaut un bon repas .. ou une bonne nuit. Mis à part la satisfaction d'avoir tué un Raïjite bien sûr, ou d'avoir gagné de quoi vivre tranquillement pour un moment en revendant l'une de ces armes ridicules qu'ils transportent.

J'aimerais vous décrire la façon dont mon père, un furry dragon, a combattu les envahisseurs humains. Comment il les a mis en déroute, et réduit la cheffe de leur expédition en esclavage. Comment il l'a brisée, faite sienne, mais aussi comment je l'ai tuée en naissant. Mais je suppose qu'il y a des petites natures partout, n'est-ce pas ? Enfin, quoiqu'il en soit, je pense que vous aurez compris que je n'ai aucune affection pour cette mère que je n'ai de toute façon jamais connue.

J'ai pendant longtemps détesté ma nature de semi-humain, là où mon père, lui, ne voyait rien de plus en moi que le témoignage de son triomphe. Il faut le dire, c'était un homme qui se contentait de peu pour se sentir combler. Mais surtout, c'était un homme riche et talentueux. Pendant près de trois siècles j'ai vécu à ses crochets, ne m'instruisant et m'entraînant que vaguement. Nous vivions dans ce qui constitue l'opulence dans les terres de l'ombres. Je me détestais pour ce que j'étais, mais j'en vins également à haïr ce regard que mon père posait sur moi : je n'étais qu'un trophée de son expédition, mais un trophée inutile de par cette inactivité qui était la mienne.

Mon seul réconfort était ma demi-sœur aînée, et héritière légitime de notre père. Bien qu'elle afficha toujours une mine sérieuse et s'applique à toujours paraître parfaite quand il s'agissait de gérer la famille, elle se révélait une véritable hédoniste dans le privé. Que ce soit en ce qui concerne les repas somptueux ou ses partenaires de jeu, qu'elle a plus d'une fois partagés avec moi.

Mais nous ne vivions pas pour autant dans les forteresses enténébrées. Et qu'importe l'aisance dans laquelle nous vivions, les dangers ne nous épargnaient pas. Malgré cela, j'avais pu me morfondre dans l'indolence pendant plus de 3 siècles, m'épanouissant dans mon rôle de trophée fade et décevant. Et puis le jour est arrivé où, finalement, mon père n'a pas été assez fort. Et s'est fait tuer. Que ce soit par une des bêtes qu'il aimait chasser, ou par un raïjites (peut-être même autre chose ?), je dois avouer que je ne cherches plus à le savoir depuis longtemps. Tout ce que je sais, c'est que ma vie a basculé le jour où ma demi-sœur a prit les rênes de la famille.

Au début j'étais content de l'apprendre. La seule personne qui s'inquiétait de moi en tant que personne prenait le commandement, tout allait bien se passer, non ? Mais elle changea littéralement d'attitude une fois aux commandes. Plus d'hédonisme, plus de loisir ... et plus de pitié. Je ne savais pas me battre, et je n'étais pas assez cultivés pour servir de conseiller ? Je finis en domestique. Un domestique de prestige cela va de soit, mais un domestique tout de même. J'ai du endurer cette situation, trop paresseux pour m'élever contre celle qui m'avait ainsi bassement trahit, jusqu'à il y a à peu près ... 10 ans.

Le second tournant de ma vie. Je me suis simplement fais jeter. Ou plus précisément, notre lieu de vie était assiégé par des Raïjites. une situation à laquelle je ne m'attendais pas : déjà parce que cela faisait 4 siècles que personne n'avait attaqué, et aussi parce que ces sacs à paillettes sont plutôt connus pour creuser comme des taupes et tenter de survivre qu'autre chose. Je fus "cédé", ainsi que plusieurs proches de ma sœur, comme esclave, afin qu'ils lui fichent la paix.

La semaine qui a suivie fut ponctuée des abus de violences et autres sévices que subissent les esclaves. Je crois n'avoir jamais été à la fois aussi proche de ce qu'avait vécu ma mère, tout en ressentant autant de haine pour ce peuple qui était le sien. Heureusement, la faune eu raison de ces monstres avant qu'ils n'atteignent l'un de leurs immondes bastions. Les esclaves que nous étions se dispersèrent. Pour ma part je revint plus tard sur les lieux de l'attaque.

J'avais compris plus de chose pendant cette semaine qu'en plus de 400 ans de vie. J'étais empreint à présent d'une certitude : les Raïjites doivent mourir, tous jusqu'au dernier. Je n'étais pas un grand combattant, ni un érudit versé dans la magie jusqu'au coup, mais je possédai les bases du maniement des armes et de la magie. Il était temps d'agir.

Depuis, il chasse les Raïjites grâce à ses sens aiguisés, et récolte leurs technologies, qu'il revend pour obtenir de quoi subsister.